La Brigade Marocaine, une unité à part dans ce début de guerre, dont la durée d’existence va être très courte : près de 44 jours. Parti du Maroc en bateau à partir du 10 août, les soldats débarquent à Sète ; puis ils sont regroupés à Bordeaux et équipés à Chalons sur Marne. Amiens, le 26 août : c’est l’entrée de la Brigade dans le conflit.
Durant les journées des 2 et 3 septembre 1914, Claye-Souilly s’est vidé de la plupart de ses habitants qui ont suivi la cohorte des réfugiés venant des villages situés plus au nord et à l’est. L’avancée allemande est fulgurante.
Malgré tout, l’ancien maire Guichard et le curé doyen Gérard restent à Claye et ce dernier nous fait un récit détaillé de ce qui s’est passé dans le bourg du 3 au10 septembre.
Le petit château (l’ancienne maison seigneuriale), de 1859 à 1868 a été la propriété d’un écrivain : Ernest Alby(1809-1868) et de son épouse Elisabeth Guillaume (1820-1881). Ernest Alby, né à Marseille, mais dont la famille est originaire de Castres est de religion protestante ; il se fera connaître principalement par ses ouvrages sur la conquête de l’Algérie et les romans feuilletons publiés dans les journaux de l’époque. Il était membre du comité de la Société des Gens de lettres.
Dans ce début de siècle Vignely a pour seigneur, l’abbaye de Jouarre. Afin d’améliorer ses revenus elle va échanger la seigneurie contre des terres avec le receveur des tailles de Meaux, Louis-René Veillet de Veaux qui devient, ainsi, en 1738, le nouveau seigneur du lieu. Il y sera très présent, plantant un bois et des arbres le long de la route et s’y faisant construire une maison.
A l’occasion de l’exposition sur « Les GRIMALDI, Monaco et Claye » initiée par la mairie, au moment du mariage du prince Albert, est paru cet ouvrage de la Société d’Histoire, « Des Anjorrant aux Polignac », sous la direction de son président, Daniel CLÉMENT, qui en a assuré la rédaction. L’exposition a souligné l’attache forte qui unit la ville à la famille de POLIGNAC, le prince en étant un descendant direct.
Cet ouvrage est le résultat de plusieurs années de recherches par plusieurs membres de la Société d’histoire, dans les archives nationales, départementales, de l’évêché, bibliothèque Briçonnet de Meaux et autres archives notariales ou privées. C’est une véritable somme sur chacune des églises qui furent un moment ou à un autre dépendantes du doyenné de Claye, qui n’existe plus en tant que tel.