Le matin, musée Colette.

Le château de St Sauveur en Puisaye a été acheté par la mairie puis transformé en espace muséographique autour de l’écrivain. Colette ne l’a jamais habité. Sa maison natale qui se trouve un peu  plus loin a été rachetée en 2011 par la « Société des amis de Colette ».

L'escalier avec le nom des œuvres de Colette

L’escalier avec le nom des œuvres de Colette

Colette et ses sulfures

Colette et ses sulfures

Après une présentation des lieux dans le hall d’entrée, la guide nous entraîne au premier étage par un escalier dont chaque contremarche porte le nom d’une œuvre de Colette.

Dans la première salle, dont les murs sont tapissés d’au moins 250 photos personnelles et familiales, la conférencière nous les commente en nous faisant un récit passionnant de la vie de Colette.

La visite se poursuit dans deux pièces où a été reconstitué, avec ses meubles, son appartement parisien. Dans une autre pièce sont représentées ses collections de sulfures et de papillons. Après la bibliothèque interactive, des films d’époque nous ont retracé la vie de l’écrivain.

 

 

L’après-midi, Guédelon.

château de Guédelon en construction

Nous avons visité, ou revisité pour certains, ce chantier de construction d’un château fort en perpétuelle évolution. La première pierre date du 20 juin 1997. Idée originale ou défi un peu fou ?  car ce château-fort est construit avec les matériaux et selon les méthodes et les moyens du XIIIème siècle.

Cage à écureuil

Cage à écureuil

Notre guide conférencier, professeur d’Histoire retraité, nous a fait un véritable cours sur l’esprit qui a animé les initiateurs de Guédelon ainsi que sur l’histoire des châteaux forts philippiens.  A l’époque du roi Philippe Auguste (XII/XIIIème), le château fort change de style du fait de l’évolution de l’armement. Il garde ses fortifications traditionnelles, mais s’y ajoute, à l’intérieur, un vrai logement plus confortable.

Nous avons poursuivi cette conférence sur le chantier même en allant de découvertes et découvertes.

C’est une visite qu’il faut faire régulièrement si l’on veut suivre l’évolution.

 

Extrait du CLIO 2015