En 1841, Catherine CARRE est épicière marchande de vins, avec son mari Augustin CHEVY qui est aussi maître maçon. On ne trouve pas de café ou de débit de boissons dans ce village avant cette date mais il y a 63 vignerons sur une population de 225 habitants.

Rue de Lagny (actuelle rue Albert Mattar)

 

En 1872, Pierre BESSON, aubergiste, s’installe avec sa femme Clarisse MASSIOT,  rue de Lagny.  Il n’y a plus d’auberge dans les années1880 dans la rue de Lagny.

 

 

Rue de la Croix (proche de la grosse tour de la ferme et du calvaire)

Vers 1851, Zéphire Nicolas MOREL est épicier-marchand de vins rue de la Croix, il exerce avec sa femme Florence DAMIAUTE et tient le débit de tabac. Nicolas MOREL,  veuf, laisse son commerce en 1881. M.FRAPPART, le reprend en 1885 mais sans le débit de tabac qui est passé dans l’autre café de la rue de la Croix.

En 1890, Isidore  Cyprien CHEVALLIER avec sa femme Joséphine WALLEAU s’installent rue de la Croix où était FRAPPART. Il récupère le débit de tabac.

Isidore Cyprien Chevallier décède en 1900, son fils qui a le même prénom, Isidore Cyprien, reprend le commerce avec son épouse Marie DUMEZY jusqu’à la première guerre mondiale. Il est aussi buraliste. Il est ensuite remplacé par Mme COLIGNON.

En 1922, Mme veuve COLIGNON est rem­placée par M. ALIBERT, auber­giste marchand de tabacs et de vins, épicier et mercier, il restera jusqu’au moins 1938.

 

Rue de la Croix -Place de l’Eglise

En 1876, Carnetin compte environ 180 habitants, Louis Toussaint DAMAILLE  qui est aussi vigneron s’installe, dans la rue de la Croix, avec sa femme Olympe BISSON. Il tient ce commerce jusqu’en 1899, il est resté seul comme aubergiste-épicier et bureau de tabac, dans Carnetin, entre1881 et 1885.

En 1899, Auguste Adrien LAPERSONNE est épicier, mercier, marchand de vins avec sa femme Lucie GUILLAUMONT, ils ont succédé à DAMAILLE.

En 1906, LAPERSONNE est remplacé par Eugène JACQUES et sa femme Anne BEITZ,  leur petite fille Louise NEUSIUS les aide.

En 1911, Carnetin compte 191 habitants, et 7 propriétaires vignerons, CHEVALLIER  est aubergiste rue  de la Croix près du calvaire et Paul ENGRAND avec sa femme Lucie, sont épiciers marchands de vins rue de la Croix près de l’église, ils ont remplacé JACQUES avant 1910.

Pendant la guerre de 14-18 M. ENGRAND  reste en place puis il est remplacé par M. BOYAU-PETITBOIS en 1922.

En 1923, M. BOYAU-PETITBOIS cède le fonds de commerce  à M. E.CELLIER, épicier, mercier, marchand de vins.

Puis trois femmes lui succèderont :

en 1930, Mme LEFEVRE ;

en 1932, Mme ALLAIN ;

en 1937, Mme PINAULT.

Toutes les trois sont épicières, mercières  et marchandes de vins.

 

Dans les années 1940,  Gustave CHICOUANE succède  à  Mme PINAULT, le café se nomme

« Allons Chez Tatave ».

Il fait Hôtel-restaurant et toujours épicerie.

 

Plus tard, il s’appelle à « À L’Ami Pierrot » puis en 1957, il devient « chez Ginette » étant tenu par Mme Ginette LOISEAU qui vient de quitter Annet.

Actuellement c’est une maison d’habitation.

 

 

Extrait du livre de la Société d’Histoire de Claye et ses Environs: « Les cafés dans l’ancien canton de Claye »