A Courtry, comme dans la plupart des communes des environs de Claye-Souilly, les cafés étaient nombreux pour une population très inférieure à celle d’aujourd’hui. (360 habitants en 1900 et environ 6 600 actuellement)

« Café de la Goutte d’or » puis « Café de la place » 

Le bistrot, dont l’origine est la plus ancienne, est situé dans la rue de la Bergerie, à quelques pas de l’église, dans le bourg (la rue a eu des noms très divers : il est vrai qu’elle conduit aussi bien à l’église qu’à Villeparisis ou au fort de Vaujours ou encore à la ferme de la Bergerie).

C’est le « café de la Goutte d’or ». La Goutte d’or était un lieu-dit dans la partie occidentale de  la commune, autrefois couronnée de vignes, lesquelles donnaient un vin excellent !

Le premier occupant connu est Léopold MAGNY.  Il est aubergiste. Philipe DOUBLET, Etienne JAQUIN, Denis DUVAL lui succèdent respectivement en 1861, 1866  et 1881.

L’auberge devient café – tabac -restaurant- épicerie, en 1893, avec Denis Duval.

En 1906, Honoré DELAFONTAINE est restaurateur à la « Goutte d’Or ». Le commerce passe ensuite dans les mains de la famille DELESTRE en 1914. C’est là que les soldats français  qui occupent le fort de Vaujours, pendant la première guerre mondiale,  viennent faire des  parties de billard.

 

Plusieurs aubergistes vont se succéder. De nos jours, seul sur la place, il a pris le nom de «Café de la Place».

 

 

 

 

Ancien « Café de la place » ou « Café Chevalier »

 

Près de l’église St Médard, la boutique  de la place est une épicerie et tout à côté, on vend le vin produit localement, le vin Chevalier.

 

En 1990, le bâtiment  devenu bar-restaurant a encore fière allure.

Il a été démoli récemment.

 

 

 

Le café de la grande rue, actuellement rue du général de Gaulle

Le bâtiment existe toujours, mais il s’est reconverti d’abord en épicerie (coop), puis  en cabinet médical qui a un accès direct avec la cave voûtée, comme l’étaient les caves de ce coin de France.

Il était tenu par Louis MARNET au moment de la première guerre mondiale. C’était un café-auberge-épicerie et il faisait aussi hôtel.

 

Le café « chez Jacques »

Ce café, situé dans cette même rue Charles de Gaulle mais dans le tournant, a fermé ses portes il y a une dizaine d’années.

Il existait  depuis le XIXème siècle.

En 1890, François LAFONTAINE et sa femme Joséphine Lacan sont épiciers et marchands de vins. Leur commerce, situé près de la forge, a  une clientèle assurée.

De 1900 à 1930, ils sont également aubergistes et traiteurs.

En 1930,  leur fille Marie-Louise qui a épousé, en 1926,  Aimé FLUTTAZ (qui sera maire de 1945 à 1962) reprend le commerce qu’elle cèdera ensuite, en 1933, à CHENUET.

 

 

 

 

 

 

(Extrait du livre de la Société d’Histoire : «  Les cafés dans l’ancien canton de Claye »).