Si de nouvelles constructions s’édifient et se sont édifiées récemment, de l’autre coté de la vue, cette partie du village n’a pas changée depuis la naissance des cartes postales. Toutefois, par suite du rétrécissement de la place, la croix qui s’y trouvait est maintenant au bord du champ qui lui fait face. Le clocher de l’église St. Nicolas pointe au dessus des arbres. Le terme de plessis désignait à l’époque médiévale la palissade édifiée à l’aide de plesses (fiches de bois épaisses) qui formait enclos près d’un château. Il pouvait éventuellement servir de refuge aux habitants du village. Il y avait ici un château important, construit à l’époque d’Henri IV, malheureusement tombé en mauvais état au cours des siècles. Comme beaucoup, il fut vendu au XIXème siècle pour les matériaux à récupérer. Hélas, le classement, pour la protection des monuments historiques, ne s’est mis que difficilement en place. Il ne débute qu’avec Prosper MÉRIMÉE en 1834